Fabriquer un lombricoscope : un observatoire pas comme les autres !

Aujourd’hui, je vous emmène dans une expérience un peu hors du commun, à mi-chemin entre la science, la nature et l’invention poétique. Nous avons eu la chance de participer à une séance animée par notre super garde forestier (vous savez, celui qui nous accompagne souvent lors de nos sorties nature), et il nous a réservé une belle surprise : le lombricoscope.

Alors oui, vous ne trouverez pas ce mot dans le dictionnaire (pas encore !), car c’est un nom inventé — et même marque déposée par nous-même à nous-même — pour désigner un observatoire à lombrics… fait maison ! Une idée aussi ingénieuse que pédagogique.

Étape 1 : un drôle d’objet mystérieux

Le garde forestier arrive avec un drôle d’objet en bois, transparent sur les côtés. Il ne dit rien de plus, ne donne aucune explication, et surtout… il n’en révèle pas la fonction. Intrigue totale pour les enfants, qui commencent à formuler des hypothèses.

Étape 2 : enquête dans notre classe de la forêt

Les élèves, répartis en petits groupes, s’éparpillent dans notre « classe de la forêt ». Leur mission : creuser, fouiller, observer… et noter tout ce qu’ils trouvent dans le sol. L’aspect, la texture, l’odeur, les noms de ce qu’ils voient (ou imaginent) : tout est bon à prendre.

Les découvertes sont consignées avec soin sur de magnifiques sous-mains en bois, spécialement fabriqués par les agents municipaux (les mêmes qui nous ont offert notre banc de l’amitié 💛).

Étape 3 : le mystère se dévoile

Retour en cercle, en classe entière : chacun partage ses trouvailles. Le garde forestier compile, synthétise, organise. Ensemble, nous découvrons que le sol n’est pas uniforme, mais composé de plusieurs couches superposées.

Et c’est là qu’il l’annonce enfin : le drôle d’objet est en fait un observatoire à lombrics, notre fameux lombricoscope. Et… il va falloir le remplir !

Étape 4 : collecte des couches du sol

Ni une, ni deux, nous repartons en mission pour prélever les différentes strates de terre découvertes : couche végétale, terre brune, terre plus argileuse, humus… Chaque groupe ramène sa part pour remplir l’observatoire, couche par couche, avec précision et soin. Une belle mise en commun, concrète et collaborative.

Étape 5 : le lombricoscope s’installe en classe

Désormais, le lombricoscope trône dans notre salle, à l’abri de la lumière et régulièrement humidifié. Nous allons pouvoir observer l’évolution du sol et surtout, l’action essentielle de ses habitants les plus discrets : les lombrics, ces architectes du sol, comme les a appelés notre garde forestier.


Une activité aussi simple qu’efficace, pleine de mystère et de découvertes, qui mêle science, manipulation, autonomie et observation de la nature. Le lombricoscope va maintenant vivre avec nous plusieurs semaines, et je vous tiendrai au courant des prochaines étapes.

À suivre…

En attendant, voici la trace écrite rédigée aujourd’hui (avec l’aide de l’ia). Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ICI :

Avatar de Stéphanie Escoin

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3 réponses à « Le lombricoscope »

  1. Avatar de celinelevray123
    celinelevray123

    Bravo ! Que c’est riche tout ça !

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  2. Avatar de Isa
    Isa

    un grand merci pour tous ces supports!

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