Le roi Le Verbe visite les pronoms

Depuis quelques années, l’apprentissage horizontal de la conjugaison est encouragé. Le repérage des récurrences et des régularités aide à la mémorisation et développe l’intuition orthographique des élèves.

Lorsqu’on construit une séquence d’apprentissage, s’appuyer sur le rythme ternaire théorisé par André de Peretti permet de structurer efficacement les notions abordées. Dans le cadre de la conjugaison, cette progression favorise une compréhension intuitive avant d’amener les élèves vers une maîtrise plus approfondie.

La première phase, celle de la découverte, s’appuie sur la conjugaison horizontale. En observant les verbes à une même personne mais à différents temps, les élèves repèrent naturellement les terminaisons et développent une intuition qui leur permet de conjuguer plus logiquement. Cette approche visuelle et inductive pose les bases sans passer immédiatement par des règles trop formelles.

Vient ensuite le temps de l’appropriation, où la conjugaison verticale est progressivement intégrée. En changeant de sujet tout en restant à un même temps, les élèves perçoivent les régularités et variations de la conjugaison, ce qui leur permet d’affiner leur compréhension et de structurer leur savoir. Cette étape, plus analytique, complète la première en ancrant les acquis de manière progressive.

Enfin, la séquence se clôture par une validation des compétences à travers un texte à compléter, qui met les élèves en situation d’application. Ce dernier exercice les amène à mobiliser leurs connaissances dans un contexte plus global, favorisant ainsi une assimilation durable.

En respectant cette dynamique, l’apprentissage de la conjugaison devient plus naturel, alternant observation, expérimentation et consolidation pour un ancrage efficace des savoirs.

J’aimerais un jour écrire un article sur le rythme ternaire des apprentissages, une approche développée par André de Peretti. Mais avec tous mes projets en cours, je n’ai pas encore trouvé le temps de m’y consacrer pleinement.

De nombreux blogueurs et blogueuses ont déjà consacré des articles à la conjugaison horizontale, notamment sur La Tanière de Kyban, La Classe de Mallory, Supermaîtresse ou encore Maîtresse de la Forêt. Pour ma part, j’ai choisi de m’appuyer sur un site québécois, Bescherelle.ca, qui propose une approche intéressante de la question.

Je vous propose la lecture de ce conte. Toutefois, pour des raisons évidentes que vous comprendrez en le parcourant, je ne pourrai pas l’utiliser en classe. Cela dit, il reste une source d’inspiration enrichissante.