En cette toute fin d’année scolaire, une petite tradition bien ancrée revient dans notre classe : la grande vente aux enchères. Un moment que les élèves attendent avec impatience, et pour cause ! C’est l’occasion rêvée pour eux de dépenser leurs « rondins », la monnaie de la forêt, durement gagnée tout au long de l’année.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement de notre monnaie de classe, je vous invite à (re)lire cet article dédié, où je détaille les règles et les objectifs pédagogiques de ce système.

Au fil des mois, j’organise ponctuellement des ventes aux enchères, notamment lorsque je décide de retirer une affiche ou un support visuel devenu obsolète. Mais celle de fin d’année a une saveur toute particulière. C’est la grande braderie : les murs se vident (je laisse bien sûr les essentiels, comme la frise de classe, les affichages de fonction ou encore le tableau de conversion), et une multitude d’affiches et de mémos sont proposés aux enchères.

Certains élèves ont soigneusement thésaurisé leurs rondins en prévision de cet événement. De véritables écureuils ! Ils ont parfois résisté à la tentation de dépenser pendant des semaines, sachant qu’ils auraient peut-être la chance de repartir avec leur affiche préférée.

Il y a d’ailleurs eu de vraies convoitises cette année : l’affiche « é ou er », véritable star de la classe, a déchaîné les passions. Les enchères ont grimpé en flèche pour cette affiche que beaucoup voulaient accrocher dans leur chambre. D’autres se sont jetés sur les mémos de français et de maths, parfois un peu abîmés mais pleins de souvenirs.

Au-delà de l’aspect ludique et affectif, cette vente aux enchères a un vrai intérêt pédagogique : elle donne du sens à la monnaie de classe et permet aux élèves de comprendre la notion de gestion, de choix et de valeur. Ils ne repartent pas avec des rondins « inutiles » en poche, mais avec des objets qui ont eu une vie dans la classe et qui continueront à vivre chez eux.

Le fonctionnement est simple : je propose une affiche et tous ceux qui la veulent lèvent la main. Je compte alors lentement et je m’arrête quand il n’y a plus qu’une seule main levée. C’est le nombre de rondins que vaudra l’affiche.

Un beau moment de partage, de rire, et parfois de suspense… Qui emportera l’affiche tant convoitée ? Combien de rondins faudra-t-il sacrifier ? Une belle manière de clore l’année en beauté et de boucler la boucle de notre système coopératif.

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